Parcours professionnel

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Vous trouverez ci-dessous une présentation chronologique de mes réalisations. Pour plus de détails (et quelques histoires…) sur quelques-unes d’entre elles, vous pouvez cliquer sur le lien associé en bleu, ou dans la rubrique « Réalisateur » du menu, ou sur les « Pages statiques du site », dans la barre latérale de cette page. 

 

Une partie des réalisations mentionnées ci-dessous est accessible sur la plateforme PORTAVISTA. Pour y accéder, suivre la procédure suivante : cliquer sur ce lien : PORTAVISTA. Dans la section « Déjà inscrit ? », entrez l’adresse e-mail contact@thierrybellaiche.com, puis le mot de passe b1235. Cela vous connecte au site. Dans la barre de recherche, inscrivez : Bellaiche. Entrez… Des vignettes correspondant aux films vous attendent… (comme vous pouvez le constater, l’accès n’est pas aussi direct que sur Youtube… Mais tout de même, cela ne prend que quelques secondes…).

 

1991

Je tourne mon premier film dans des conditions professionnelles, un court-métrage de 26 minutes : Desdemona. Il s’agit de l’adaptation d’une nouvelle de Charles Chaplin, intitulée « Rythme », dont j’avais obtenu les droits d’adaptation auprès de la famille Chaplin.

Tourné en 35 mm couleur, à l’âge de 27 ans, avec 17 comédiens et une équipe technique professionnelle, ce premier essai m’a été permis en raison de circonstances assez particulières…

Desdemona

 

1992-1997

Années de formations sur le terrain, au cours desquelles j’ai participé à beaucoup de tournages en tant qu’assistant, et vécu de multiples aventures…

Années de formation

 

1998-1999

Début de mon activité de réalisateur professionnel en 1998.

Mon premier essai fut un film institutionnel pour le G. R. A. P. E (Groupe de Recherche et d’Action pour la Petite Enfance), intitulé La main verte, côté jardin. Il s’agissait d’une fiction qui mettait en scène des comédiens non-professionnels, intéressés par le thème des difficultés de la petite enfance.

En 1998 toujours, et toute l’année 1999, j’ai eu la chance de faire partie des premiers réalisateurs à tourner en T.V.H.D. Le matériel en était alors très lourd et très contraignant (camion régie pour le tournage, caméra obligatoirement reliée à un câble épais, etc.), mais l’expérience passionnante : neuf films au total :

Sept de ces films faisaient partie d’une collection documentaire intitulée « Les plus beaux jardins d’Europe ». Quatre films en Angleterre, trois films en France, sur de somptueux et historiques jardins paysagers…

Jardins d’Europe

Un autre film faisait partie d’une autre collection, intitulée « Zoos d’Europe » : il s’agissait d’un documentaire sur le Parc zoologique de Paris, plus communément appelé Zoo de Vincennes.

Le zoo de Vincennes

Enfin, j’ai pu tourner, avec cette technique alors à ses débuts, une fiction musicale intitulée Les ragots de la Cour au 17ème siècle, adaptation d’un spectacle musical qui mélangeait des musiciens interprétant de la musique baroque du 17ème siècle et des comédiens jouant quelques « Historiettes » de l’écrivain « gazetier » de la même époque, Gédéon Tallemant des Réaux.

 

 

2000-2004

Fort de ma première et enthousiasmante expérience auprès de musiciens classiques, j’ai commencé, à partir de l’année 2000, à tourner un certain nombre de films, très différents les uns des autres, et pour toute sorte de diffuseurs, dans le monde de la musique classique. En voici la liste chronologique :

 

2000 :

« Le Temps des festivals », 3 films de 52 mn sur les festivals de Montpellier (danse contemporaine), Aix-en-Provence (opéra) et Reims (musique classique). Diffusion La Cinquième.

Au croisement de la chronique, du magazine et du documentaire, ces films, au-delà de l’actualité de l’année 2000, explorent le travail des artistes qui participaient à ces trois grands festivals. Présentation Isabelle Motrot.

« La musique au temps de la Renaissance », 4 films documentaires de 26 mn, à l’occasion de la « Semaine de la Renaissance » du Festival des Cathédrales en Picardie. Musiques d’Espagne, d’Angleterre, des Flandres et de France. Diffusion Mezzo.

Mêlant captations de concerts en l’église Saint-Leu d’Amiens et interventions de musicologues spécialistes de la Renaissance, une plongée dans l’Europe musicale du 16ème siècle.

2001 :

« Ballade de Saint-Pétersbourg à Nantes », film documentaire de 52 mn sur les grands compositeurs russes du 20ème siècle. Diffusion La Cinquième.

Histoires croisées de Sergeï Rachmaninov, Dmitri Chostakovitch, Sergeï Prokofiev et Igor Stravinsky, avec des intervenants russes et français, à Saint-Pétersbourg, Paris et Nantes, de rares images d’archives, et la présence lumineuse Pierre Boulez, grand stravinskien devant l’éternel musical…

2002 :

« Sonate d’été », film documentaire de 26 mn sur le festival des « Flâneries musicales de Reims », ses coulisses, son ambiance, ses interprètes, sa programmation… Diffusion La Cinquième.

« Les Révélations », 9 portraits de 26 mn des jeunes interprètes classiques parmi les plus prometteurs de la nouvelle génération. Première diffusion Mezzo, rediffusion sur France 2.

Entre propos de musiciens et petits concertes privés, des portraits simples et sobres d’artistes qui ont fait beaucoup de chemin depuis, dont Karine Deshayes (mezzo) et Emmanuelle Bertrand (violoncelle).

« Chronique des jurés et des jugés », film documentaire de 52 mn. Diffusion Mezzo.

Ce film montre le cheminement de neuf jeunes musiciens virtuoses vers une reconnaissance dont le point d’orgue apparaîtra lors d’une fameuse cérémonie de remise de prix. Trois d’entre eux seulement, à la suite des délibérations d’un jury de mélomanes amateurs présidé par le grand pianiste Georges Pludermacher, seront alors désignés comme l’une des « Révélations » de l’année. Le récit oscille entre deux mondes radicalement séparés, celui du jury et celui des musiciens…

« En marge », film documentaire de 52 mn. Diffusion Mezzo.

Sorte de « happening » conçu à l’occasion d’une prestigieuse soirée musicale, pour les vingt ans du Midem Classique, au Palais des Festivals, à Cannes. Si quelques extraits du spectacle nous restituent la vision du public dans la salle, c’est dans les coulisses que nous nous situons principalement pour la durée de la soirée, pour y recueillir les souvenirs, les émotions et les réflexions des interprètes. Cette linéarité est toutefois régulièrement brisée par des retours en arrière, pour nous permettre de mieux comprendre la genèse d’un tel événement…

« Carnet d’un amateur », film documentaire de 52 mn. Diffusion Mezzo.

Hommage de l’auteur à un certain nombre de grands musiciens qu’il a eu la chance de croiser sur son chemin. Exprimant son regret de ne pas être lui-même musicien, son regard n’en est que plus attentif et fasciné à l’endroit de ces magiciens que sont les grands interprètes musicaux…

2003 :

« Le chevalier de Saint-George », film documentaire de 52 mn sur le destin singulier d’un métis au 18ème siècle. Première diffusion France 3, rediffusion sur TV5.

Tourné en Guadeloupe, sa terre natale, et à Paris où il fit l’essentiel de sa brillante carrière, ce film biographique et musical sur la vie du chevalier de Saint-George, mêlant documentaire classique et jeu d’acteurs, s’inscrivait dans une longue démarche de réhabilitation de ce personnage hors du commun, injustement oublié de l’histoire officielle durant deux siècles. Compositeur raffiné, violoniste virtuose, escrimeur réputé, aventurier, mondain, révolutionnaire, cet enfant naturel d’une ancienne esclave noire des colonies et d’un aristocrate français, véritable célébrité en son temps, conserve un intense pouvoir de fascination…

« Montserrat Caballé, DIVAgations… », film documentaire de 52 mn. Diffusion Mezzo.

Présente en 2003 au Midem Classique de Cannes pour y présenter un film de cinéma qui lui était consacré (Caballé, más allá de la música), la soprane catalane Montserrat Caballé a bien voulu nous consacrer un long entretien qui forme la colonne vertébrale de ce documentaire. Elle s’y livre en toute simplicité, avec une sensibilité juvénile, bien loin des « poses » et des artifices habituellement associés à l’image conventionnelle de la « diva ». Mais Montserrat Caballé est-elle vraiment une « diva » ? Sa personnalité répond-elle à l’imaginaire, aux clichés, au folklore qui définissent l’archétype ou le « personnage » de la diva ?

C’est toute la question que met en scène ce film mené à la première personne par l’auteur qui interroge Montserrat Caballé, aussi bien en face à face qu’à travers une voix off subjective. Quelques témoins prestigieux, dont Carlos Caballé, Henri-Jean Servat, Ivry Gitlis, complètent ce portrait original qui dépasse largement l’actualité de l’année 2003, pour nous livrer l’image vivante et durable d’une très grande artiste :

Montserrat Caballé, DIVAgations…

2004 :

« Le Musicien et son ombre », film documentaire de 52 mn. Diffusion Mezzo.

Quatre interprètes de grand talent : Paavali Jumppanen (piano), Tatiana Vassilieva (violoncelle), Filomena Moretti (guitare), Reka Szilvay (violon). Chacun d’eux interprète l’œuvre d’un grand compositeur (Bach, Scumann, Debussy), à travers un fascinant théâtre d’ombres chinoises, spécialement expérimenté et mis en scène pour ce film…

 

 

2005-2009

A partir de 2005, après des années passionnantes dans le monde de la musique classique, j’ai tenté d’explorer d’autres voies, d’autres sujets, d’autres formes…

En 2005, j’ai tourné un court-métrage de fiction intitulé Convergences Communication, qui entrait dans le cadre d’une collection de cinq films pour France 2. Cette collection, « Regarde ailleurs », avait pour vocation de tenter de changer notre regard sur le handicap, ou plutôt, sur les handicaps. J’avais choisi de parler, sous la forme d’une comédie grinçante, de notre relation au monde des sourds et muets.

Convergences Communication

 

En 2005 également, ce fut l’aventure du film documentaire OSK (pour Orchestre Symphonique Kimbanguiste), co-réalisé avec Bernard Scho. Entièrement tourné à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, il montre la lutte de jeunes gens de la commune de Ngiri-Ngiri pour devenir des musiciens au sein de l’orchestre symphonique de Papa Armand Diagienda.

 

En 2006, j’ai eu le grand bonheur de tourner La Dolce Vita de Federico Fellini, un documentaire de 60 minutes sur la genèse du chef-d’œuvre de Federico Fellini, La Dolce Vita, pour le bouquet CinéCinéma (devenu Ciné + depuis). Le cinéma du maestro Fellini étant une passion depuis toujours, ce projet reste l’une de mes plus belles expériences de réalisateur.

La Dolce Vita de Federico Fellini

 

De 2006 à 2008, je me suis beaucoup consacré à une grande collection documentaire : Big City Life.

Cette série de 110 épisodes de 52 minutes, co-écrite avec Pierre-Paul Puljiz, a connu trois saisons et une quinzaine de réalisateurs : Saison 1, 40 épisodes ; Saison 2, 40 épisodes ; Saison 3, 30 épisodes. Première diffusion sur la chaîne Voyage, puis rediffusions sur d’autres chaînes, françaises et étrangères.

Le principe de base était de nous rendre dans quelques grandes villes du monde pour y visiter, avec des guides compétents (le plus souvent, les propriétaires eux-mêmes), des lieux de vie exceptionnels par leurs proportions, leur histoire, leur architecture, leur design, leurs œuvres d’art… Nous avons ainsi pu montrer, sur les cinq continents, un grand nombre de maisons, d’appartements, de villas, d’ateliers d’artistes, sous la conduite de personnages singuliers qui en connaissaient les moindres secrets…

J’ai assuré la Direction de collection pour les Saisons 1 et 2.

Parallèlement, sur l’ensemble de la collection, j’ai réalisé une trentaine d’épisodes dans les villes de :

New York, Buenos Aires, Rio de Janeiro, Paris, Barcelone, Milan, Turin, Venise, Stockholm.

Big City Life

 

En 2008j’ai également réalisé, dans le cadre d’une mini collection intitulée Envie d’Asie, six films de 26 minutes. Première diffusion sur Planète.

Il s’agissait (un peu dans l’esprit de Big City Life) de faire découvrir des Hôtels et Resorts exceptionnels par leur situation naturelle, leur environnement, leurs dimensions, leur beauté architecturale, leur originalité…

Deux films sur l’île de Bali, deux films en Thaïlande (Koh Samui et Phuket), deux films en Inde (région du Rajasthan).

Envie d’Asie

 

En 2008 toujours, j’ai réalisé la portrait-biographie d’un grand chef-cuisiner français, Daniel Boulud, qui a fait un parcours exceptionnel aux Etats-Unis, connaissant aujourd’hui une reconnaissance internationale.

Ce film, Daniel Boulud, un certain goût de l’Amérique, a connu deux versions : l’une de 90 minutes, diffusée sur Planète, l’autre de 54 minutes, diffusée sur France 3 Rhône-Alpes puis sur France 3 National.

Daniel Boulud, un certain goût de l’Amérique

 

 

2010-2013

Entre 2010 et 2013, j’ai eu le grand plaisir de revenir au monde de la musique classique, et d’y vivre de nouvelles et passionnantes aventures.

Dans le cadre de la collection de France 3 « L’Heure de l’Opéra », j’ai réalisé entre 2010 et 2011, pour Viva Productions (Philippe Bernard), quatre portraits de grands artistes lyriques :

L’heure de l’Opéra : José Van Dam, film documentaire de 60 mn. Diffusion France 3, 2010.

L’heure de l’Opéra : Franck Ferrari, film documentaire de 60 mn. Diffusion France 3, 2011.

L’heure de l’Opéra : Gabriel Bacquier, film documentaire de 60 mn. Diffusion France 3, 2011.

L’heure de l’Opéra : Béatrice Uria-Monzon, film documentaire de 60 mn. Diffusion France 3, 2011.

L’heure de l’Opéra

 

En 2012, j’ai réalisé un film dans le cadre d’une autre collection de France 3, « Promenades musicales » : Promenades musicales dans le Paris d’Offenbach, avec, comme guide particulier sur les traces d’Offenbach à Paris, le grand Jérôme Savary, dont ce fut la dernière participation à un film… Diffusion France 3, 2012.

 

En 2013, au Cuvilliés-Theater de Munich, captation d’un récital de Max Emanuel Cencic, contreténor : « Venezia ». Diffusion sur ARTE et Arte Live Web, 2013.

 

Depuis 2014, je me consacre essentiellement à l’écriture, avec beaucoup de passion, au service de projets et de collaborations avec d’autres réalisateurs ou pour des sociétés de production : Auteur


Sauf mention différente, les photos utilisées dans ce site sont de l’auteur, sous © Thierry Bellaiche, tous droits réservés.


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