Années de formation, 1992-1997

Camargue, 1995, Les sables mouvants

L’équipe du film « Les sables mouvants », de Paul Carpita, 1995

 

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Quelques films en tant qu’assistant ou régisseur (et dans certains cas, les deux à la fois…) :

 

Damia, réalisation Juliet Berto. Production Jean-Pierre-Krief (K.S Visions). Durée : 57 mn. Diffusion La Sept et Antenne 2, 1989. Documentaire sur la chanteuse réaliste Damia, avec la participation de Jean Marais, Jean-Claude Dreyfus, Patachou, Marie-Paule Belle

Notice du film Forum des Images

 

La barque sacrée, réalisation Marlène Ionesco. Production K.S Visions. Film chorégraphique avec la danseuse et chorégraphe Carolyn Carlson. Directeur de la photographie : Henri Alekan, 1989-90.

 

Les noces, réalisation et interprétation par le danseur et chorégraphe Angelin Preljocaj. Production K.S. Visions. Film chorégraphique en 16 mm, 1990.

 

Série « Graphiques » : films sur les dessinateurs Roland Topor, Liberatore et Cardon. Production K.S. Visions. 3 documentaires sur les dessinateurs au travail. Diffusion la Sept, 1992-93.

 

Soirée thématique Arte sur les Micro-Etats européens : 3 films documentaires sur :

La République de Saint-Marin. Réalisation Isy Morgenstern. Durée : 52 mn (1994)

Le Lichtenstein. Réalisation José-Maria Berzosa. Durée : 52 mn (1994)

La Principauté d’Andorre. Réalisation Tchéma Sarmiento. Durée : 52 mn (1994)

Production Cabiria Films. Diffusion Arte Août 1995.

 

Les sables mouvants, film de Paul Carpita. Avec Luduvine Vaillat, Daniel San Pedro, Beppe Clerici… Long-métrage de fiction tourné en Super 16 mm. Production Patrick Deshayes, Les Films de la Liane. Tournage automne-hiver 1995. Sortie nationale 1996.

Notice sur le site de Paul Carpita

 

Golem, l’esprit de l’exil. Réalisation Amos Gitaï. Production Agav Films. Production exécutive Laurent Truchot. Long-métrage 35 mm fiction avec Bernardo Bertolucci, Samuel Fuller, Philippe Garel, Mireille Perrier, Hanna Schygulla, Fabienne Babe. Directeur de la photographie : Henri Alekan. Sortie en salles 1992.

Notice du film sur le site d’Amos Gitaï

 

Isaac Bashevis Singer, réalisation Isy Morgenstern. Durée : 52 mn. Production Cabiria Films et S/Z Production. Diffusion France 3 dans « Un siècle d’écrivains » et soirée thématique Arte sur Singer, 1998.

 

Je me souviens…

Après l’aventure de Desdemona, passionnante mais peu rentable (à vrai dire même plutôt ruineuse), il m’a bien fallu – comme on dit – faire bouillir la marmite… J’aurais certes préféré que ce premier essai de réalisation cinématographique m’offre une rampe de lancement vers une activité pérenne de réalisateur, mais ce ne fut pas le cas. Sans doute était-ce en partie de ma faute, car je n’ai pas vraiment cherché à « capitaliser » sur ce premier film et, tout à la joie de l’avoir produit et réalisé, je l’ai un peu laissé à l’abandon après ses fugitifs passages dans quelques festivals. Quoi qu’il en soit, je devais parer au plus pressé, à savoir me refaire la cerise, côté finances… C’était reparti pour quelques années de « travaux forcés » sur un bon nombre de tournages, en tant qu’assistant, ou régisseur, et même machino (pour une participation expresse et peu convaincante dont le chef-machino qui m’avait engagé se serait bien passé…).

Toutefois, même si j’aurais préféré les consacrer à autre chose, je ne parviens pas à regretter entièrement ces années au cours desquelles j’ai participé à quelques aventures parfois sensationnelles et rencontré des personnes qui ne l’étaient pas moins. Inutile d’en dresser une liste complète et encore moins d’en faire un récit par le menu, ce n’est pas ici (tout le monde me le dit, donc « tout le monde » doit avoir raison) le lieu pour cela.

Je me contenterai donc de dire que j’ai beaucoup appris sur la réalisation et sur la production (cinéma comme télévision) au cours de ces quelques années passées à occuper des fonctions d’assistant ou de régisseur. Engagements que je dois en grande partie à deux producteurs, associés à l’époque dans la société KS Visions : Jean-Pierre Krief et Alex Szalat, que je remercie pour leur confiance, leur bienveillance, et la fidélité dont ils ont toujours fait preuve à mon égard.

Ainsi, j’ai pu côtoyer, le temps de tournages toujours éphémères par nature (je parlais avec un peu d’exagération de « travaux forcés » mais c’était aussi bien, le plus souvent, une ambiance de colonies de vacances que l’on regrette de devoir quitter), des personnalités aussi singulières que Juliet Berto, Paul Carpita, Amos Gitaï, Marlène Ionesco, Angelin Preljocaj, Henri Alekan, Louis Cochet, Laurent Truchot, et bien d’autres à propos desquels je reviendrai, de temps à autres, comme des souvenirs qui demandent à revenir à la surface, dans les « Impromptus », le blog placé en page d’accueil de ce site…

 

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