Convergences Communication
Jean-Louis Tribes, Christian Adam, Jean Neisser et Samia Dahmane
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Synopsis
Une réunion des cadres d’une grande entreprise de communication est sur le point de se terminer. L’un des directeurs généraux annonce la clôture des débats, mais le PDG, Monsieur Kruntz, lui rappelle qu’il reste un dossier à traiter : l’entreprise est contrainte par la loi d’embaucher une personne handicapée, afin de respecter un certain « quota ». Faute de quoi l’entreprise devrait payer une forte amende. Hors de question pour le bon Monsieur Kruntz… Les deux directeurs généraux procèdent donc à un tour de table auprès des responsables de services, pour affecter « l’une de ces personnes » à ce nouveau poste. Les responsables se refilent tour à tour la « patate chaude », jusqu’au moment où Nathalie, la modeste secrétaire, intervient…
Cliquez sur la vignette pour voir le film sur Vimeo avec le mot de passe convcom222 :
Le film sur le site d’UNIFRANCE :
Convergences CommunicationEcrit par Thierry Bellaiche et Fred Journet Réalisé par Thierry Bellaiche Production : Novoprod (Chemsa Dahmane et Nicolas Sanfaute) Durée : 14 minutes Diffusion France 2, 2005
Distribution : Christian Adam : Monsieur Kruntz Jean-Louis Tribes : Monsieur Clachard Jean Neisser : Monsieur Sampierro Samia Dahmane : Nathalie Jean-François Labes : Monsieur Angers Gil Alma : Monsieur Legorju Julien Lambroschini : Monsieur Duval Kader Boukhanef : Monsieur Kaouadji Daniel-Jean Colloredo : Monsieur Schiff Alain Debruyne : Monsieur Durieux Victoria Saez : Madame Blatto Jean-Noël Martin : Monsieur Fulgence Renaud Calvet : Monsieur Kronski Bruno Aubie : Monsieur Madame
Equipe : Directrice de Casting : Virginie Rocchieta Formation langue des signes française : Ecole française de la Langue des Signes Professeurs de langue des signes : Samia Messouci, Catherine Labes
Chef-opérateur : Thibaud Danton Ingénieurs du son : Jean-Daniel Bécache, Molia Atondi 1er assistant réalisateur : Thierry Carvaillo Maquillage : Antoine Garabédian Directeurs de production : Capucine Jore, Michaël Kornprobst Monteur image : Didier Maertens Monteur son : Jean-Daniel Bécache Musique originale écrite et interprétée par Adam de Lessay Musique générique : [No one is innocent], « Automatic », E. De Arriba – M. Gulbenkian / K-Mille – M. Gulbenkian |
Je me souviens…
Ce film fait partie d’une collection de cinq courts-métrages intitulée « Regarde ailleurs », voulue par France 2 en 2005. Le propos général en était de tenter de changer notre regard, souvent maladroit ou trop peu informé, sur les problèmes que rencontrent, dans la société, des personnes touchées par différents types de handicaps.
J’avais choisi d’aborder le handicap auditif, souvent associé à celui de la parole, sous la forme d’une comédie grinçante où des personnages « entendants » manifesteraient une insensibilité complète et ridicule à ce handicap « invisible », souvent si mal compris, si peu connu, si pauvrement considéré par le monde « entendant et parlant ».
J’ai eu un immense plaisir à écrire ce film avec mon vieux pote Fred Journet, un vrai « funny bones » de la plus belle eau, expression intraduisible en français (à part le littéral « os drôles » qui reste relativement obscur), mais qui signifie quelque chose comme « avoir le comique dans la peau ». Et il est vrai que sa verve paraît inépuisable quand il s’y met… Le comique est certes un travail très sérieux, une technique, une discipline, une mécanique, enfin tout ce qu’on voudra de cet ordre, mais c’est peut-être avant tout une sorte de grâce, quelque chose qui ne peut s’apprendre nulle part ni se « travailler », quelque chose qui « échoit » à quelqu’un, une bonne fée qui vient se pencher sur quelques rares berceaux… Fred, c’est certain, a reçu cette grâce plein pot…
Mais à vrai dire, toute l’équipe était de grande valeur. La production, avec Chemsa Dahmane et Nicolas Sanfaute pour Novoprod, à la fois professionnels et chaleureux. Le casting, dû en grande partie au travail patient et intelligent de Virginie Rocchieta. La lumière exigeante de Thibaud Danton, le montage de mon cher complice, Didier Maertens. La présence rassurante et fidèle d’Antoine Garabédian (Antoine). La participation éminente de Jean-François Labes, aujourd’hui président de l’UNISDA (L’Union Nationale pour l’Insertion Sociale du Déficient Auditif). La gracieuse autorisation du groupe [No one is innocent], et en particulier de Marc Gulbenkian, pour l’utilisation de l’un de leurs puissants morceaux, pour le générique de fin…
Et la joie incomparable d’avoir vécu pendant quelques jours dans une vaste cour de récré bien déconnante, avec ces potaches de grand talent que sont les comédiens, dont Jean-Louis Tribes, Gil Alma, Daniel-Jean Colloredo, Julien Lambroschini, Kader Boukhanef, Jean Neisser, Samia Dahmane, et tous les autres bien entendu, qui ont donné sans compter pour ce petit « impromptu » dans le monde sourd des « bien entendants »… |
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